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 Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio]

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Yume Aru« Yume Aru »
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MessageSujet: Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio]   Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio] Icon_minitimeSam 25 Juin - 18:22

Les paysages défilaient mais ne se ressemblaient pas. Je trouvais les horizons qu’offrait le Japon absolument magnifiques. Depuis mon arrivée, une certaine excitation se faisait sentir, cette nouvelle culture, ce nouveau mode de vie me fascinait. Depuis toujours, avant même d’envisager d’aller au pays du soleil levant, je nourrissais déjà un grand intérêt pour ce pays. Mais malgré cette nouvelle ambiance qui me changeait de la France, la perspective de ce nouveau départ me faisait ressentir une certaine angoisse. Comme une boule serrée au niveau du ventre. Du stress sans doute. Je regardais par delà la fenêtre du bus, ma valise posée sur la banquette à côté de moi. Au fur et à mesure que les minutes passait et que l’on se rapprochait de la destination je sentais mon cœur s’accélérer.

Lorsque nous arrivâmes devant l’établissement j’étais bouche bée. Il méritait bien ça renommé, absolument magnifique ! Rien à redire. Je pris un moment pour observer son architecture quand je me décidai enfin à descendre du bus. Je pris ma valise non sans une certaine difficulté…il faut dire que j’avais mis le paquet en termes d’affaires. Vue comme ça on aurait pas dit mais je me déchirais littéralement le bras pour la mettre à terre. Heureusement que je pouvais la faire glisser à l’aide de ses roues sinon je ne me voyais pas porter un tel point sur mon dos ! Lorsque j’eus posé le pied au sol, j’eus un ressentis très bizarre. Ça me faisait tout drôle, je me sentais toute petite en fixant ce qui s’affichait devant moi. C’était juste…impressionnant. Afin de balayer l’angoisse que je ressentais à cet instant, je secouai la tête comme pour me réveiller ! Un sourire et un regard déterminé s’affichait désormais sur mon visage. J’inspirai un grand coup pour m’enivrer de ce nouvel air si agréable. Enfin, j’avais la chance de prendre ce nouveau départ. Tournant mon regard vers le ciel, je penchai légèrement la tête en arrière pour profiter des rayons du soleil d’été et de ce vent discret très agréable. Lorsque je rouvris les yeux je m’emparai de ma valise que j’avais laissée au sol et je commençai à avancer vers l’établissement.

Je continuai de le contempler tout en marchant. Un sourire heureux se dessinait sur mes lèvres tandis qu’une expression de joie se lisait dans mes yeux. C’est en détachant mon regard du bâtiment que je remarquais qu’il y avait de nombreuses personnes aux alentours. Sûrement des élèves de Hosei. Soudain, je ressentis un certain malaise, je remarquais que quelques groupes de personnes me fixaient avec insistances…il est vrai que mes origines européennes était loin de passer inaperçue. Il paraît que les françaises étaient bien vues au Japon…mais quand même ce n’était pas la première qu’il voyait une française quand même…si ? Certains me regardaient tout en faisant des messes basses…j’ignorais si c’était pour dire du bien ou du mal mais ce qui était sûre c’est que malgré le fait que je ne faisais rien de particulier je ne passais pas inaperçue. Je détournai les yeux et accélérai le pas. Je balayai ma gêne en secouant la tête, mon cœur battait au rythme de mes pas. Arrivée devant la porte de Hosei je pris un moment de pause pour poser ma valise qui me semblait de plus en plus lourde. Je soufflai comme pour décompresser. Je retrouvai mon air déterminée en reprenant ma valise et en serrant le poing. Je fis un hochement de tête en me murmurant : « Gambatte ! »

Une fois que j’eus passée la porte, il y avait encore plus de monde. Le hall était assez animé et encore une fois nombre de regards se tournèrent vers moi. Pour ceux qui me regardaient en souriant, je tâchais de leur rendre un sourire agréable. Mais je n’osais tout de même pas venir à eux, m’incruster dans des groupes déjà formé n’était vraiment pas mon truc. Je faisais suffisamment intruse comme ça ! C’est donc sans vraiment comprendre toute cette attention à mon égard que je posai ma valise dans un coin. Je ne savais pas du tout ce que j’étais censée faire ni où j’étais censée aller. Aucune indication ne m’avait été donnée à ce sujet. Je m’appuyais donc contre le mur en observant le hall avec attention. Malgré la gêne de tous ces regards insistants, je gardai quand même un certain sourire, car oui j’étais heureuse d’être là. C’était comme un nouveau monde qui me mettait des étoiles dans les yeux. Un rêve éveillé. Aussi ne prêtais-je plus attention aux gens qui me fixaient, je me baladais seulement dans le hall en essayant de prendre mes repères, toujours avec ce petit air enjoué et agréable, toujours en traînant ma valise. Le hall était vraiment très grand, je pris un nouveau moment pour observer les alentours. Je m’appuyai de nouveau contre ce mur, en gardant le sourire je perdis mon regard dans le vague pour me laisser plonger dans mes songes, comme à mon habitude. Quand je faisais ça, beaucoup de gens me faisait la réflexion que j’étais peut-être trop songeuse ou rêveuse mais néanmoins je ne pouvais pas aller contre cette habitude. Mille-et-une questions se bousculaient dans ma tête, je me demandai ce que Hosei allait bien pouvoir me réserver…et quelles genre de personnes j’allais rencontrer. Je continuais d’espérer qu’une âme charitable viendrait me voir, moi qui n’osait pas faire le premier pas, tandis que mon regard était toujours perdu dans le vague, en pleine réflexion.
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MessageSujet: Re: Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio]   Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio] Icon_minitimeDim 26 Juin - 11:28

Je ne savais pas vraiment ce qui m’avait emmené dans les couloirs ce matin, j’avais peut-être eu envie de me promener, je ne me rappelais même plus de si j’avais cours où non. Il fallait bien avouer qu’étant nouveau dans cet établissement, j’avais encore quelques difficultés –et pas des moindre vu la fréquence à laquelle je rendais visite à la lune- à me repérer dans l’espace d’Hosei et son horaire particulier. J’étais assis sur l’une des marches de l’escalier du grand hall ; non loin d’un groupe d’une dizaine d’autres élèves qui discutaient. Il faisait beau, je ne savais même pas pourquoi j’avais refusé de sortir ; peut-être le soleil m’aurait-il empêché de rêver comme je le faisais à cet instant car, en effet, je n’écoutais pas leur conversation, je n’étais même pas dans leur groupe, bien que les apparences auraient pu le faire croire, j’étais totalement isolé d’eux, je ne les connaissais pas.

À quoi étais-je donc en train de penser à cet instant ? Je n’en savais rien, je pensais à mes parents qui avaient voulu que je me dirige vers le métier d’acteur étant donné que l’art musical était déjà dans mes cordes… Ils avaient bien compris que, rêveur comme je l’étais, ça n’était pas un métier tel que la chirurgie ou la maçonnerie qui m’aurait convenu… Comment auraient finis mes patients ?

Je fermai les yeux quelques secondes avant de regarder la pièce qui m’entourait : des élèves courant à droite et à gauche, des groupes discutant ça et là, des professeurs tout aussi agités. C’était ça une école. Je pensai quelques instants être le seul à me comporter comme je le faisais quand je vis uns jeune fille qui entrait dans le hall, tous les regards se tournèrent alors vers elle ; le mien y compris.

Je la regardai, voyant si elle agissait bien comme une nouvelle, c’était le cas. Elle semblait un peu perdue dans le hall, c’était amusant à voir, surtout quand on savait avoir été dans le même cas quelques jours plus tôt. Car moi aussi j’étais nouveau, mais j’étais là depuis trois ou quatre jours au moins…

Au bout d’un moment, je la vis s’arrêter et s’appuyer contre un mur. Je me dis qu’elle attendait quelqu’un mais, quelques secondes plus tard, je remarquai chez elle cette attitude que j’aurais reconnue entre milles : elle n’était pas parmi nous, elle était dans son monde intérieur ou peut-être rendait-elle visite à la lune ?

Regardant autour de moi je vis que tout le monde la regardait, parce qu’elle était nouvelle et que, c’était un fait certain, elle n’était pas d’ici. Ce que je n’aurais pas aimé être là à attendre que quelqu’un daigne s’approcher de moi et me regarder sans donner une impression d’aliénation… Ce que je… Mais attendez une minute… Moi aussi j’étais quelqu’un et, bien que je ne sois pas là depuis longtemps, j’étais un élève de l’école et j’y avais déjà pris mes repères.

C’était décidé, je serais celui à faire le premier pas vers cette nouvelle élève, à l’accueillir.

Pourtant ça n’était pas dans mes habitudes mais je me comprenais : les rêveurs sont souvent vus comme des isolés, ils ne demandent qu’à partager leurs rêves mais les autres pensent qu’ils désirent rester seuls. C’est avec cette simple idée à l’esprit que je m’approchai d’elle, les mains à moitié dans les poches, et, à un mètre d’elle, j’attendais quelques instants, le temps de réfléchir à mes paroles : je n’avais jamais pris contact avec une personne avant.

Il fallut attendre quelques temps avant de m’entendre m’adresser à elle d’une voix calme mais assez forte pour qu’on l’entende même perdu au plus profond de ses pensées en prononçant quelques paroles qui faisaient comprendre que je savais qu’elle rêvait : « Comment va madame la lune ? ».

C’étaient là les seules paroles que j’avais trouvé pour commencer la conversation sans être trop agressif, je n’étais pas curieux, je ne cherchais donc pas à savoir à quoi elle pensait, je m’adressai donc à elle sur le même ton calme, espérant qu’elle me répondrait : « Bienvenue à Hosei. »
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MessageSujet: Re: Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio]   Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio] Icon_minitimeLun 27 Juin - 19:38

Mon regard continuait d’osciller dans le vide. Je continuais ma réflexion les sourcils légèrement froncés et la tête baissée. J’essayais d’imaginer la suite des évènements, il faut le dire, j’étais anxieuse. J’avais clairement peur, une peur que je tâchais de cacher derrière une détermination de fer. Celle-ci m’ayant permis de me trouver dans ces murs en cet instant. Je repensais à tout ce que j’avais dût faire pour en arriver là, tous les efforts que j’avais dû faire, toutes les épreuves que j’avais vécu jusqu’alors. Certes une partie du rêve était réalisée, j’étais au Japon, mais le chemin qu’il me restait à faire était encore long. Je le savais parfaitement et je n’avais pas peur de me déchirer littéralement jusqu’à l’épuisement totale s’il le fallait si cela pouvait me rapprocher de mon rêve ne serais-ce qu’un tout petit peu plus…ce rêve que je chérissais tant…Soudain, une voix vint me sortir de mes songes.


« Comment va madame la lune ? »

C’était une voix masculine, très calme qui s’était adressée à moi. Mon regard se ranima et je relevai mon visage pour apercevoir mon interlocuteur. Je vis alors un jeune homme aux traits agréables en face de moi. Je le détaillais en un regard éclair, j’essayais en vint de lui donner un âge…18 ans ? Nan…plus jeune…mais non plus vieux…rha ! Je suis vraiment nulle pour donner un âge aux gens décidément ! Bref, ce détail futile mis de côté je me demandais si cela faisait longtemps qu’il était en face de moi, j’étais tellement dans mon monde que je ne l’avais même pas vu approché. A l’écoute de ses paroles j’eus un petit rire gêné, il a sûrement dût me trouver bizarre. Ceci dit il avait l’air de prendre ça à la rigolade, ce qui me rassura un peu. J'haussai timidement les épaules, ne sachant pas vraiment quoi répondre tandis qu'il reprit la parole : « Bienvenue à Hosei. ». Il s’exprimait toujours de manière très calme, j’appréciai le fait qu’il face cela en douceur. Il avait l’air très gentil au premier abord, sa présence me rassurait en quelques sortes.

Je me redressai. J’acquiesçai et un sourire illumina mon visage. Je continuais de sourire en lui répondant naturellement « Merci, madame la lune va bien aux dernières nouvelles. ». Ma voix était assez enjouée. Ma gêne avait disparue et j’essayais de m’exprimer le plus clairement possible. Bien qu’à mon oreille cela sonnait bon, nul doute qu’un vrai japonais remarquerait sans peine un accent…En espérant que mon accent ne le gênait pas je jetais quand même un dernier coup d’œil autours de nous, les regards ne s’étaient pas estompés, loin de là. Je fronçais les sourcils au fur et à mesure que je constatais que je continuais d’être le centre d’attention alors que je ne faisait rien de plus que de rester plantée là. Ceci dit, bien que mes sourcils étaient froncés, je n’avais pas un air agressif, loin de là. En faite, c’était plus de la confusion. J’avais du mal à comprendre pourquoi diable tout le monde me fixait. C’est donc en continuant de tourner mon regard sur tout le hall que je m’adressai à mon interlocuteur d’une voix calme : « Dis…pourquoi ils me fixent tous comme ça ? Ils n’arrêtent pas de me dévisager depuis tout à l’heure…c’est la première fois qu’ils voient une nouvelle ? Ou bien c’est la première fois qu’ils voient une étrangère ? A moins que j’ai quelque chose sur le visage peut-être… » Bien que c’était assez embarrassant d’être fixé par tout le monde je ne le montrais pas. Je préférai le prendre à la rigolade en finissant ma phrase avec un sourire. Mon regard retourna donc sur le jeune homme qui m’avait gentiment accueillit.

Je fis un pas en avant pour me détacher enfin du mur. Toujours le sourire aux lèvres je demandai un peu timidement : « Pourrais-je savoir le nom de celui qui a eut le courage de venir vers moi ? ». J’affichai une expression qui se voulait agréable, j’avais de la chance que quelqu’un ait bien voulu venir à moi. Pourtant je ne mords pas…enfin je crois. Je continuais de le fixer d’un regard curieux. C’est donc en essayant de faire abstraction des alentours que j’attendais tranquillement sa réponse.
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MessageSujet: Re: Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio]   Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio] Icon_minitimeMar 28 Juin - 16:02

Je souris en entendant la jeune femme qui me répondait que madame la lune se portait bien, cela m’amusait et confirmait en même temps qu’elle avait sûrement compris ce que je voulais dire par cette phrase. Lorsqu’elle m’avait répondu, il m’avait semblé entendre un petit accent français , ça ne m’aurait pas étonné qu’elle le soit, surtout qu’elle n’avait pas du tout une tête de japonaise. Cela m’amusait de voir que notre école attirait autant de monde d’autant de régions différentes. Je souris avant de répondre à sa question concernant les gens qui nous entouraient et qui n’avaient, malgré le temps qui était passé depuis son arrivée, toujours pas détaché leurs regards de la nouvelle arrivante.

Je m’adressai à elle sur la même voix posée que quelques minutes plus tôt et ris un peu pour me défaire de ma propre timidité qui refaisait surface car, je le savais, je n’étais pas fait pour faire les présentations ou les premiers pas dans n’importe quel domaine que ce soit : « Ils n’ont peut-être simplement jamais été dans la lune… »

C’était un fait, les gens regardent souvent de travers les personnes qui n’agissent pas comme eux le feraient, comme tout le monde en fait. Les personnes n’apprécient pas de voir une personne qui défie la loi des autres en se permettant un voyage jusqu’au monde qu’il s’est construit dans son esprit. C’était assez étrange lorsqu’on l’expliquait ainsi mais, avec une approche de rêveur affirmé, c’était quelque chose de compréhensible.

Je m’aperçus que je m’étais moi-même perdu dans mes pensées lorsque j’entendis la voix de la jeune femme qui me tirait de ma rêverie en me demandant d’une manière bien polie comment je m’appelais. Je lui répondis très calmement, comme je l’avais toujours fait jusque là car cette personne me semblait gentille et surtout parce qu’elle appartenait au même monde que moi : le monde des songes.

« Ce courageux s’appelle Yukio. »

Je lui souris d’une manière rassurante avant de continuer ma phrase : « Et comment s’appelle notre rêveuse ? »

Il était impossible de se tromper, la jeune femme était perdue dans ses songes avant que je n’arrive. Je m’étais donc adressé à elle en connaissance de causes et je savais que j’étais dans le bon en le faisant : c’était tellement rare pour moi d’être aussi confiant en m’adressant à une parfaite inconnue. Je m’adressai à nouveau à elle qui se trouvait là en espérant qu’elle me réponde, histoire de faire démarrer la conversation pour de vrai car je ne savais pas vraiment quoi lui raconter à cette nouvelle qui semblait bien gênée par les autres élèves.

« On devrait peut-être aller ailleurs, il y a beaucoup de monde ici et à ce que je vois, ils n’en ont pas fini de te regarder ainsi… »

Je lui souris avant de regarder sa valise en souriant toujours autant, j’étais une personne très serviable, un véritable ange, c’est pour quoi je lui proposai de l’aider sans pour autant oublier de préciser une petite chose car, à l’endroit d’où elle venait, ils n’avaient peut-être pas la même manière de penser que chez nous.

« Sans rien d’autre caché sous cette proposition, je peux t’aider avec tes affaires ? »

Car sa valise semblait quand même assez lourde –comme toutes les valises- et , comme j’étais un garçon bien élevé, on m’avait appris à être galant avec les femmes bien que, jusqu’à maintenant, je n’avais jamais ressenti le besoin de m’en trouver une.
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MessageSujet: Re: Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio]   Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio] Icon_minitimeMer 29 Juin - 18:22

En attendant sa réponse je m’aperçue qu’il avait un eut petit air absent jusqu’à ce que le son de ma voix vienne le tirer de ses rêveries. Je compris alors ce que les autres me reprochaient, en agissant comme ça on pourrait le prendre pour de l’inattention de la part de son interlocuteur. Mais connaissant très bien cette sensation, je savais très bien que toute son attention c’était redressée dés que je m’étais adressée à lui. J’avais d’ailleurs eut l’impression de ressentir une certaine timidité de sa part un peu plus tôt lorsqu’il répondit que les autres n’étaient peut-être jamais entrés dans le royaume des songes. En le regardant j’avais un petit sourire attendri, en le voyant j’avais l’impression de me voir par moment. Je me reconnaissais dans certaines de ses expressions. Lui non plus ne semblait pas être très à l’aise avec les premiers pas, en m’en rendant compte mon sourire s’élargissait. Je lui étais vraiment reconnaissante d’avoir eut le courage que je n’aurais pas eut. C’était assez troublant à vrai dire, néanmoins sa présence avait quelque chose de rassurant. Il dégageait quelque chose que je tentais en vain de cerner.

M’arrachant à mes réflexions il répondit à mon interrogation. Ainsi il s’appelait Yukio. J’allais enfin pouvoir mettre un nom sur son visage. A peine eus-je acquiescer en souriant qu’il me retourna ce sourire chaleureux en me demandant également comme je m’appelais. Avant de répondre je pris un temps pour me répéter plusieurs fois son prénom dans ma tête, j’avais déjà du mal à mémoriser les prénoms en général mais en plus des prénoms que je n’avais jamais entendu avant…il allait falloir que je m’y fasse. En y repensant, tout comme le pseudonyme que je m’étais donnée, chaque prénom japonais a une signification particulière. Je me demandais bien ce que « Yukio » pouvait bien vouloir dire. Tandis que je réfléchissais à l’éventuel signification de son prénom j’en avais oublié de répondre à sa question.

Je sortis d’un seul coup de mes réflexions, une fois de plus. J’entrouvris la bouche pour commencer à répondre mais il fut plus rapide que moi et il reprit la parole : « On devrait peut-être aller ailleurs, il y a beaucoup de monde ici et à ce que je vois, ils n’en ont pas fini de te regarder ainsi… ». Je tournai encore une fois la tête, c’est vrai qu’ils n’avaient pas finie de me dévisager. Pourtant ils ne me regardaient ni avec mépris ni avec méchanceté…ils me fixaient simplement. Je tâchais de faire un sourire agréable à quelques uns qui me le rendaient immédiatement. Peut-être attendaient-ils que je vienne à eux ? Ou peut-être étaient-ils seulement intrigués. Même si je ne comprenais toujours pas cette attention injustifiée je tâchais de faire bonne mine. Mon regard se retourna de nouveau sur Yukio. Encore une fois son air agréable me rassurait toujours autant. C’était comme une bouffée d’air à chaque fois. Je lui souriais tandis que j’acquiesçais. « Oui bonne idée…en revanche je te laisse choisir l’endroit parce que je connais pas du tout…et cet endroit à l’air vraiment immense. ». Son regard se déposait ensuite sur ma valise, il me demandait de manière très polie s’il pouvait m’aider avec mes affaires. J’écarquillais très légèrement les yeux. J’étais agréablement surprise, depuis le début il était vraiment gentil avec moi et voila en plus qu’il se proposait de m’aider à porter ma valise.

En France on m’aurait sûrement envoyé boulé, ou du moins on ne l’aurait pas demandé si gentiment. C’est là que je pris conscience que la façon de pensée ici était bien différente…et me convenait mieux à vrai dire. Depuis certains évènements, je ne supportais plus l’individualisme. Ceci dit, il est vrai que j’avais déjà lu certaines choses à propos de manières et coutumes spécifiques à propos du Japon. Une certaine joie se lisait dans mon regard tandis que je m’adressais à Yukio d’une voix aussi calme que la sienne : « Et bien j’avoue que je l’ai vraiment chargée et que c’est un peu lourd pour moi. Ton aide est la bienvenue merci beaucoup, c’est vraiment très gentil. ». J’avais incliné légèrement la tête au moment de dire merci, ce geste qui était assez commun au Japon m’était venu tout seul. J’eus un rire discret en m’en apercevant, je me faisais plus rapidement au Japon que je ne l’aurais crut. Il faut dire que même si j’étais française, au pays du soleil levant je me sentais vraiment chez moi, plus à ma place. J’ajoutai alors : « Au faite Yukio, j’ignore si les japonais sont vraiment à cheval là-dessus mais j’ai entendu dire que vous aviez des coutumes assez précises et que certaines choses ne se faisaient pas ici. Alors si jamais je fais certaines choses qui pour moi sont peut-être naturelles et anodines qui ne passe pas au Japon, s’il te plaît dit le moi sans hésiter. J’aime vraiment le Japon alors je voudrais vraiment m’intégrer entièrement. » Parler avec Yukio était vraiment quelque chose de très facile, même si tout comme lui je n’étais pas très à l’aise aux premiers contacts là c’était différent. J’avais la sensation de pouvoir parler vraiment sans me cacher ou sans garder mes pensées pour moi. J’ignorais encore si ma première impression à son égard était la bonne mais je l’espérais en tous cas.

Mon sourire n’avait pas quitté mes lèvres. C’est alors que j’eus un léger mouvement en avant que je me rendis compte que je n’avais toujours pas répondue à la question qu’il m’avait posée plus tôt. C’est donc en affichant un petit air désolé que je repris timidement la parole : « J’allais oublier, la rêveuse s’appelle Co… ». J’eus soudainement un sursaut. Mon regard se figea sur le sol et oscillait légèrement. Mon visage affichait une expression confuse et une certaine lueur de tristesse habitait désormais mon regard. J’avais faillit lui donner mon vrai prénom. En effet, pour mon arrivée au Japon, je m’étais défait de mon véritable nom et en prendre un qui sonne moins étranger. Comme pour souligner ce nouveau départ. Plus que ça, j’y attachais une certaine importance néanmoins, le pseudonyme que je m’étais choisie me définissait à lui tout seul. D’une certaine manière mon véritable nom se raccrochait à mon vécu, ce que je n’avais encore jamais osé raconter ou dévoilé à personne. J’y attachais sûrement une trop grande importance, ceci dit le fait est que je n’avais pas choisi ce pseudonyme pour rien.

J’ignorais combien de temps mon « absence » dura, lorsque je revins à moi je fis en sorte de balayer cette expression triste de mes yeux en reposant mon attention sur Yukio. Mais aussitôt que j’eus de nouveau posé les yeux sur lui mon regard repartit sur le sol, non pas pour un autre moment d’absence mais plutôt parce que j’étais gênée. Il devait vraiment m’avoir trouvé étrange. Mon regard oscillait entre lui et le sol, j’affichais un sourire gêné en reprenant : « Hum…désolée…je m’appelle Aru… ». De toutes les manières il devait bien se douter que ce prénom n’était qu’un pseudonyme au vu de mes origines qui étaient tout sauf typé asiatique. En espérant qu’il n’avait pas trop prêté attention à mon dérapage je cherchais quelque chose à dire, n’importe quoi histoire de faire un peu oublier « l’incident ». Je balayais de nouveau la salle du regard et s’arrêta sur une grande fenêtre du hall qui se trouvait juste en face de moi bien qu’un peu éloignée et qui donnait vue sur un horizon magnifique. A vrai dire, je prêtais surtout attention au haut de la fenêtre, par delà la vitre. Le ciel était radieux et tintés de quelques nuages blancs. Sans vraiment savoir pourquoi, un sourire illumina mon visage. « Tu sais…je crois qu’en faite les autres aussi ont déjà rendu visite à la lune… ». Certes mes paroles pouvaient paraître étrange, mais elles étaient sorties spontanément sans savoir pourquoi. C’est donc en regardant les cieux d’un air attendri que je continuais de sourire sans vraiment chercher à comprendre.
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MessageSujet: Re: Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio]   Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio] Icon_minitimeLun 1 Aoû - 12:42

Je ne savais pas vraiment quoi faire pour mettre cette nouvelle à l’aise, si ce n’était être moi-même quand je m’adressai à elle pour lui expliquer que le mieux était encore les couloirs de l’étage où personne ne traînait habituellement à cette heure. Je tentais comme je le pouvais de ne pas replonger dans mes pensées et je l’écoutais donc, elle qui répondait au fur et à mesure aux questions directes et indirectes que je lui avais posées.

« Il n’y a pas de quoi. »

Il n’était pas rare que des personnes étrangères à notre pays viennent changer d’air au Japon, souvent elles étaient venues au monde et avaient évolués avec une façon de pensée atypique pour leur région et avaient compris que la leur était bien plus proche de la mentalité japonaise que de celles des autres. Cela m’amusait beaucoup, de voir ces étrangers qui fuyaient un peu leur vie d’avant pour recommencer dans notre pays. Mais ils ne me dérangeaient pas du tout, loin de là.

« Cela dépend des coutumes, et de la manière dont les personnes avec qui tu traînes réagissent. Te sachant étrangère, personnellement, je n’en tiendrais pas compte. »

Je pouvais être franc avec elle, les coutumes c’était bien, mais pourquoi en tenir compte lorsque l’on se retrouve face à une personne qui vient d’un monde totalement différent du nôtre sur de nombreux points ? Je ne comprenais pas les gens qui agissaient ainsi, sans tenir compte de ces variables pourtant tellement importantes.

« Co ?... »

Je me demandai comment elle s’appelait, un prénom qui commençait par Co ? Je n’en connaissais pas beaucoup, il fallait bien avouer que je connaissais très peu d’étranger aussi. Je m’adressai à elle en souriant après avoir entendu qu’elle s’appelait Aru. Pas bête pour autant, je me penchais un peu sur ma jambe gauche et la regarda en souriant en essayant d’être rassurant, même si je savais qu’elle ne répondrait pas à ma phrase par ce que j’attendais, c'est-à-dire son vrai prénom.

« Aru hein ? Tu n’as pas une tête à t’appeler comme ça, pourquoi as-tu pris ce nom ? »

Voyant le regard d’Aru qui balayait la pièce avant de se poser sur la fenêtre, je me laissais un peu porter par mes songes et en fus tiré, une nouvelle fois, par les paroles de la jeune femme qui m’affirmait penser que les autres aussi visitaient la lune par moment.

« Celui qui ne l’a jamais fait, ne peut prétendre être vivant. »

En effet, le rêve était une chose vitale pour moi, je trouvais que vivre sans rêver était impossible, que quiconque tentait de le faire n’était pas une personne humaine ni même logique, car en rêvant, on se créait un espoir, et cet espoir nous permettait de vivre et d’avancer en cherchant à poursuivre ces rêves que l’on avait bâtis… C’était tellement simple à mes yeux…
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Pour un nouveau départ au pays du soleil levant [pv : Hashimoto Yukio]

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